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Les fêtes / les cérémonies et leurs traditions culinaires

Interes general | Toate disciplinele

Propus de: buchedenoel | 04.04.2016 10:29 | Revista cadrelor didactice nr. 25/2016 | 709 vizualizări

Gourmandise, paresse, luxure : ce sont les trois vertus cardinales, les vertus de la Fête. Le Paradis sur terre.
Jean-Louis Bory

Les fêtes / les cérémonies et leurs traditions culinaires
La fête représente une manifestation culturelle, sociale ou nationale née du besoin profond de l’homme de rehausser les circonstances de sa vie. Elle a le rôle de rompre la monotonie de son existence quotidienne, à date fixe comme le Noël ou à date mobile comme les Pâques ou diverses cérémonies. Les fêtes sont pour tout le monde, pour tous les âges, pour toutes les professions, pour être bien ensemble, pour préserver la mémoire du passé courageux de la communauté, représentant le goût de la communion, de la réunion, de la parole, des chansons et du bon goût. Tous les grands événements de la vie, heureux ou tristes : noces, baptêmes, enterrements, aumônes, sont autant d’occasions de faire ripaille. « "Faire la fête" c’est s’amuser parfois danser… et pratiquement toujours boire de l’alcool ! L’alcool joue un rôle important dans toutes les fêtes, les réceptions, les dîners entre amis. Le fait de "prendre un verre" ensemble (sous- entendu d’alcool) détend l’atmosphère, déride les timides, aide à communiquer et à mettre de l’ambiance » .
Une fête religieuse, préférée par les Français, est l’Epiphanie (le 6 janvier).
Le premier dimanche après le jour de l’An, les catholiques célèbrent la visite des Rois mages à l’enfant Jésus. Mais cette fête offre surtout l’occasion de se réunir pour manger "la galette des Rois", un gâteau traditionnel dans lequel on cache une "fève" (c’est-à-dire une figurine de céramique). La personne qui trouve la fève dans sa part de galette est applaudie comme étant le roi ou la reine : on met sur sa tête une couronne en papier doré.
En France, la Chandeleur (le 2 février) est à l’origine une fête religieuse : la présentation de l’enfant Jésus au temple. La tradition demande que ce jour-là on fasse des crêpes. L’amusement pour les enfants (mais aussi pour les adultes) consiste à les faire sauter le plus haut possible, en tenant de l’or dans la main : cela porte bonheur.
A l’occasion des Pâques, la coutume des œufs n’est certifiée qu’au cours du XVe siècle à la cour des rois de France. Louis XV faisait bénir solennellement, le jour de Pâques, de grandes corbeilles d’œufs dorés. « L’œuf le plus gros du royaume, pendu pendant la Semaine Sainte, revenait de droit au roi » . Le lièvre et le lapin symbolise l’abondance, le renouveau, la prolifération. Pour la première fois, on associe ces animaux avec les œufs de Pâques, pour célébrer le printemps en Alsace. Si on parle de l’Assomption (le 15 août), on peut dire que c’est la fête de Marie qui entre corps et âme dans la gloire de Dieu. C’est pour tous une manière de reconnaître la place privilégiée que tient Marie dans la vie de l’Eglise. En Savoie, sur ses alpages, le menu de l’Assomption, venait agréablement changer l’alimentation routinière des bergers. Par exemple, la soupe de pommes de terre, les pâtes, le riz ou la polenta au lard ont été remplacés avec de la viande de boucherie. Ce jour de fête suppose même la préparation d’un dessert, le bescoin, une brioche parfumée au safran et à l’anis. Certains amenaient du miel, de l’eau-de-vie et du beurre.
Le réveillon de Noël en France (le soir de 24 décembre) se déroule autour d’un "repas fin". Après plusieurs entrées (le plus souvent des huîtres, du foie gras, du saumon fumé), le plat principal était traditionnellement une dinde, souvent farcie de marrons. La dinde étant devenue une viande assez ordinaire, elle tend à être remplacée par un chapon, c’est-à-dire un jeune coq. Le dessert est généralement la "bûche de Noël" (un gâteau ou une glace en forme de bûche). Dans les départements du sud de la France, on termine par un autre type de dessert, une corbeille de "mendiants" (un assortiment de fruits secs : noisettes, amandes, figues et raisins). S’il s’agit de cérémonies, on peut affirmer qu’il n’y a pas de plats spécifiques servis à cette occasion, en France. Mais, on peut parler de quelques exceptions. Par exemple, le mariage est presque toujours une occasion de faire une grande fête. Toute la famille et tous les amis sont invités au repas de noce, qui se termine le plus souvent par un gâteau traditionnel, la pièce montée.

En ce qui concerne la Roumanie, les fêtes et les cérémonies ont des scénarios très bien établis. Les Roumains savent manger en combinant les nécessités biologiques et spirituelles, existant une discipline permanente du carême, mais aussi de la fête. On peut remarquer, chez les Roumains, que tout ce qu’ils font et vivent est placé sous le signe de la divinité, mettant toujours l’accent sur une liaison continue avec les puissances supérieures. Malheureusement, de nos jours, les fêtes et les cérémonies roumaines s’appuient sur le principe solennel de l’excès alimentaire, caractérisé par un gigantesque bouffe. Les événements religieux donnent naissance aux festins populaires dans les régions de la Roumanie. Les églises et les monastères roumains sont patronnés par un saint, ce qui suppose la préparation d’une fête annuelle, appelé le "hram". C’est une sorte de repas qui se fait à l’église et auquel participent tous les villageois, en apportant leurs plats à l’église pour être bénis par le prêtre. Les femmes préparent deux sortes de potages, du ragoût et des choux à la viande, en apportant de chez elles les "colive" (ce sont des gâteaux de blé et de noix distribués à la mémoire des défunts).
« Cérémonie compliquée, occasion de joies et de festins innombrables, la noce à la campagne commence par le repas des marieurs, se poursuit par le repas de fiançailles ; le repas "sapin" atteint des sommets vertigineux tout comme le grand repas de noces. Le début de la fin s’amorce avec le repas des "vornicei" et des "drustes" (en ville on les appellent garçons et demoiselles d’honneur), le repas de beaux-parents, le repas des cuisinières, le repas des gimblettes et enfin le repas de "l’aller à la voie première", une semaine après la noce, quand les jeunes mariés, les parrains et les parents du marié vont à la maison de la mariée remercier les parents pour la pureté de leur fille. Ils y font la fête et emmènent ce qui restait de dot à prendre dans la maison. » . Toutes ces affirmations confirment le fait que la noce à la campagne est considérée un événement communautaire. Les régions de Maramureș, de Bucovine, de Transylvanie, de Moldavie, de Banat, de Valachie et du delta du Danube gardent encore les vieilles traditions culinaires pour la cérémonie de noce. A cette occasion, chaque villageoise apporte des poulets, de la viande de cochon et de veau. Les plats sont préparés dehors et les vieilles femmes du village viennent aider aux préparatifs. Les plats offerts sont : du fromage, des oignons verts, des tomates, des morceaux de saucisson, de la moutarde, de la côtelette fumée, du jambon, etc. tout étant accompagné d’un verre de "ţuica". Mais le repas ne s’arrête pas ici. On suivit du poisson frit ou l’escalope panée et encore une "ciorba" bien consistante. On boit du vin ou de la bière. Les "sarmale", la "mămăliga", la crème et les piments forts arrivent rapidement. Après une nouvelle danse, on sert le rôti de volaille, de porc ou de veau avec de la purée, des cornichons et des légumes en saumure, de la salade ou autres légumes verts et puis le café. Les desserts spécifiques à cette occasion sont les gâteaux et les "cozonaci" (les brioches).
Le repas d’enterrement s’appelle chez les Roumains "praznic", ce qui signifie "fête" en slave. La tradition orthodoxe impose un festin de requiem pour le bien-être de l’âme du défunt. On prépare des plats variés, comme : la "ciorba du défunt" (une "ciorba" aux choux ou aux haricots, avec du riz), un plat principal qui contient des pommes de terre ou des choux, des haricots ou du pilaf avec un peu de viande. Il y a aussi la coutume de verser une goutte de vin pour l’âme du défunt. Il ne manque pas le "colac " et la "coliva".
Les fêtes et leurs traditions culinaires représentent une partie importante de la vie des Roumains. C’est pourquoi, chaque fête a sa signification et ses plats typiques. Par exemple, à l’occasion des Pâques, en Roumanie, on prépare surtout des plats à base d’agneau, des "cozonaci" et on peint des œufs rouges. Les Roumains décorent, surtout en rouges, les œufs au cours de la semaine sainte. Les œufs sont cassés rituellement, sous le signe du sacrifice et de la grâce divine. D’ailleurs, les œufs peints représentent une tradition populaire qui, en Moldavie et en Bucovine, est devenue un art. Le repas traditionnel de Banat est servi uniquement après que les plats aient été bénis par le prêtre du village et il comporte des plats à base de porc et d’agneau et, évidemment, des œufs rouges. Les gens de Suceava préparent toutes sortes de sucreries spéciales, telles que "babele" (une sorte de brioche garnie de noix et de raisins, ayant des formes spéciales). Ils les apportent à l’église, pour la messe de Pâques, à côté d’autres plats traditionnels, pour être bénis.
L’agneau est l’élément central des Pâques roumaines, considéré comme l’agneau de Dieu qui ranime l’espoir pour tous. Tendre et fondant, l’agneau est présent dans une variété de mets : le pâté d’agneau en crépine, la soupe aigre d’agneau, le gigot, le ragoût d’agneau aux légumes et l’ail. La "pasca" est un gâteau qu’on ne prépare et ne mange qu’à Pâques, ayant les mêmes significations religieuses et rituelles que les œufs peints. C’est une pâte de "cozonac", fourrée de friandises, à base de crème ou de fromage blanc.
La semaine qui précède le Noël en Roumanie est invariablement consacrée à la préparation des plats à base de porc, qu’on le peut considérer comme notre animal national et le signe de l’abondance dans la maison. Le premier plat incontournable de ces tables de fêtes de fin d’année reste les "sarmale", préparées pour la fête de Noël et le jour de l’An. Ce sont des feuilles de chou aigre farcies avec un mélange de porc et de bœuf, qui se préparent généralement deux ou trois jours avant les fêtes, pour avoir le temps de macérer dans leur jus. Elles sont ensuite recuites plusieurs fois, pour être plus tendres et goûteuses, accompagnées de "mămăliga" et de pain frais. La crème ne manque jamais. On mange aussi, à cette occasion, des côtes de porc et escalopes, des saucisses épicées, considérées toujours des plats traditionnels.

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